Armstrong se défend
C'était hier soir sur CNN, dans l'émission "Larry King Live". Tel Colin Powell qui tente d'expliquer qu'il y a bien des armes de destructions massives en Irak face au Conseil de l'ONU, Lance Armstrong, sept fois vainqueur du Tour de France, a argumenté sur son innocence face aux preuves de dopage évoquées par le journal l'Equipe.
Voici quelques points de sa défonce défense :
- je reviens d'un cancer. Ayant déjà échappé à la mort, je ne vais pas me risquer à nouveau avec le dopage.
- le journaliste de l'Equipe ne m'a jamais porté dans son coeur tout au long de mes sept années de règne sur le Tour de France,
- je ne vais pas croire un laborantin français qui analyse mes échantillons et annonce mes résultats au monde entier sans me donner la possibilité de me défendre,
- j'ai utilisé de l'EPO pour le traitement de mon cancer mais pas pour améliorer mes performances dans le cyclisme,
- il y avait 17 échantillons en 1999. 6 sont postifs. Et les 11 autres ?
Sur ce dernier point, la laboratoire de Chatenay-Malabry a une explication toute simple : ils n'ont testé que 6 échantillons.
Il est intéressant de noter la stratégie de communication de Lance Armstrong. Il a toujours nié avoir eu recours au dopage mais, pour ce faire, il a dénigré implicitement ses détracteurs. Une manière de ridiculiser ses adversaires, tentant ainsi de leur couper l'herbe sous le pied. C'était plus facile à une certaine époque sans preuve de dopage pour les détracteurs ... Lance a fait de même avec Christophe Bassons en le ridiculisant, lui mettant la pression alors que Christophe critiquait ouvertement les pratiques de dopage au sein du peloton. "Le patron" a haussé le ton et Bassons s'en est allé, ecoeuré ... En aparté, je recommande encore le livre de Philippe Gaumont : "Prisonnier du dopage".
Maintenant que les preuves arrivent, Lance Armstrong continue la même stratégie : ridiculiser et se montrer intouchable. On sait comment les Etats Unis traitent ces "héros" convaincus de dopage : Marion Jones notamment est devenue quasiment inexistante médiatiquement, rejetée par ces anciens fans.
C'est sans doute ce que redoute Lance Armstrong.
Voici quelques points de sa défonce défense :
- je reviens d'un cancer. Ayant déjà échappé à la mort, je ne vais pas me risquer à nouveau avec le dopage.
- le journaliste de l'Equipe ne m'a jamais porté dans son coeur tout au long de mes sept années de règne sur le Tour de France,
- je ne vais pas croire un laborantin français qui analyse mes échantillons et annonce mes résultats au monde entier sans me donner la possibilité de me défendre,
- j'ai utilisé de l'EPO pour le traitement de mon cancer mais pas pour améliorer mes performances dans le cyclisme,
- il y avait 17 échantillons en 1999. 6 sont postifs. Et les 11 autres ?
Sur ce dernier point, la laboratoire de Chatenay-Malabry a une explication toute simple : ils n'ont testé que 6 échantillons.
Il est intéressant de noter la stratégie de communication de Lance Armstrong. Il a toujours nié avoir eu recours au dopage mais, pour ce faire, il a dénigré implicitement ses détracteurs. Une manière de ridiculiser ses adversaires, tentant ainsi de leur couper l'herbe sous le pied. C'était plus facile à une certaine époque sans preuve de dopage pour les détracteurs ... Lance a fait de même avec Christophe Bassons en le ridiculisant, lui mettant la pression alors que Christophe critiquait ouvertement les pratiques de dopage au sein du peloton. "Le patron" a haussé le ton et Bassons s'en est allé, ecoeuré ... En aparté, je recommande encore le livre de Philippe Gaumont : "Prisonnier du dopage".
Maintenant que les preuves arrivent, Lance Armstrong continue la même stratégie : ridiculiser et se montrer intouchable. On sait comment les Etats Unis traitent ces "héros" convaincus de dopage : Marion Jones notamment est devenue quasiment inexistante médiatiquement, rejetée par ces anciens fans.
C'est sans doute ce que redoute Lance Armstrong.