Pensée du soir, espoir

Publié le par Shanti



Il arrive parfois qu'à une situation limpide s'ajoutent des milliards de questions qui n'ont, pour la plupart, aucun sens.

Alors que tout pourrait aller magnifiquement, il y a comme une sourde inquiétude tout au fond de soi. Que faire ? Au lieu de tenter de lui échapper par divers artifices, il suffit de la regarder en face. Au fur et à mesure, cette peur disparait et un nouvel espace de sérénité est retrouvé.

Gérer le conflit, qu'il soit interne ou externe, demande du courage pour affronter les inquiétudes et de l'ouverture d'esprit pour les dépasser. Il en est de même pour les actuels conflits sociaux causés par le CPE. Le mutisme du gouvernement et l'opiniâtreté des mouvements syndicaux et étudiants ne conduisent nulle part. Oser regarder les besoins des salariés et prendre conscience de la difficulté économique actuelle demandent du courage car il faut admettre que nos idéaux doivent être nuancés par le réalisme de la situation.

Admettre que l'on peut avoir tort ou avoir un avis biaisé n'est pas un signe de faiblesse. Bien au contraire. Se rendre compte que l'on a fait fausse route ne signifie pas que nous sommes d'infinis crétins qui avons raté quelque chose. Non. Cela veut dire que nous avons tenté, exploré une nouvelle piste. Rien de plus, rien de moins.

Nous sommes encore des bipèdes humanidés, loin d'être des humains. L'harmonie est partout sauf dans le coeur des hommes. Quelle solution alors ? Aucune. A chacun de trouver la sienne. Mais je pense que c'est beaucoup plus simple que nous ne voulons bien le croire.

Publié dans beshanti

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